Wikipedia
La Revue des Deux Mondes è una rivista bimensile francese.
La "Revue des Deux Mondes" è stata fondata da François
Buloz il 1 agosto 1829, con l'obiettivo di fornire alla Francia una
tribuna delle idee che permettesse in confronto con gli altri paesi
d'Europa e col continente americano. È la più antica
rivista d'Europa fra quelle ancora in attività.
Redattore capo dal 1831 e poi proprietario, Buloz diede un indirizzo
umanistico alla rivista, valendosi della collaborazione di letterati
quali Alexandre Dumas, Alfred de Vigny, Honoré de Balzac,
Charles Didier, Charles Augustin Sainte-Beuve, Charles Baudelaire,
Victor Hugo, ecc. Ma ben presto la politica, l'economia e le arti
figurative assunsero una maggiore importanza. Accresciuta in
autorevolezza, nella seconda metà del XIX secolo la rivista
ebbe una linea di liberalismo moderato opponendosi a Napoleone III.
Nel periodo del Secondo impero vi collaborarono fra gli altri Ernest
Renan e Charles Marie René Leconte de Lisle, mentre Charles
Baudelaire nel 1855 vi fece apparire una selezione de I fiori del
male.
Dopo la morte nel di Buloz (1877), il quale aveva sostenuto Thiers,
la rivista fu diretta fra gli altri da Charles Buloz, figlio di
François, e successivamente da Ferdinand Brunetière
(che la spostò su posizioni cattoliche), Francis Charmes,
René Doumic, André Chaumeix, tutti membri
dell'Académie française, e Claude-Joseph Gignoux.
*
La Revue des deux Mondes est une revue mensuelle française,
une des plus anciennes publications périodiques en France.
La Revue des deux Mondes fut fondée le 1er août 1829
par François Buloz pour donner une tribune aux idées
en France en relation avec les autres pays d'Europe et avec le
continent américain en particulier. Elle est la revue
française vivante la plus ancienne en Europe.
En 1830, elle absorbe le Journal des Voyages. Dès 1831,
François Buloz en devient le rédacteur en chef. Il
accueille Alexandre Dumas, Alfred de Vigny, Honoré de Balzac,
Sainte-Beuve, Charles Baudelaire, George Sand, Alfred de Musset et
de grands noms de la littérature de cette époque, car,
à l’origine, c’est la littérature qui domine le
contenu de la revue.
L'objectif de la revue est de développer l'esprit critique et
l'analyse de la vie politique au sens large (mode d'administration,
organisation civile et politique, ressources financières,
industrielles ou agricoles) en comparant avec ce qui se vit dans le
reste du monde. Comme le dit l'éditorial du premier
numéro : «voir les mêmes principes diversement
compris et appliqués en France et en Angleterre, au
Brésil et en Allemagne, sur les bords de la Delaware et sur
les rivages de la mer du Sud». Les deux Mondes sont donc la
France et le reste du Monde.
Toutefois, la politique, l’économie et les beaux-arts y
prendront par la suite une place importante. Libérale
jusqu'en 1848, elle amorce ensuite un tournant plus conservateur.
Sous le Second Empire, elle est une revue d’opposition. Après
la mort en 1877 de Buloz, qui avait soutenu Adolphe Thiers, la revue
est dirigée entre autres par Charles Buloz, fils de
François, qui y accueille Paul Bourget, puis par Ferdinand
Brunetière, critique influent et membre de l’Académie
française en 1900, Francis Charmes (Académie
française, 1908), René Doumic (Académie
française, 1909), André Chaumeix (Académie
française, 1930), Claude-Joseph Gignoux de l'Institut. Elle
compte 26 000 abonnés en 1885.
À la fin du XIXe siècle, sous l’influence de Ferdinand
Brunetière, la revue soutient l’Église catholique
contre les offensives anticléricales. Comme la grande
majorité des revues, celle-ci se politise davantage à
l'occasion et à partir de l'affaire Dreyfus3. En 1945, elle
change de titre pour devenir La Revue, littérature, histoire,
arts et sciences des Deux Mondes. Puis elle fusionne en 1956 avec le
mensuel Hommes et mondes. Devenue mensuelle en 1969, elle prend le
nom de Revue mensuelle des Deux Mondes en 1972, pour retrouver son
titre d’origine La Revue des Deux Mondes en 1982.